Dreamworld

Le génie indie

Couverture Dreamworld Television Personalities
L’auteur

Benjamin Berton est écrivain et chroniqueur musical. Il a publié près de 10 romans, dont Sauvageons (Gallimard, 2000) Prix Goncourt du premier roman.

                                                         

Le Livre

Londres, 1977. Daniel Treacy quitte l’école où il s’ennuie à mourir. Avec ses amis du lycée, il enregistre une chanson dans un studio du coin avec une dizaine de livres avancées par ses parents et envoie le disque à John Peel qui en dit le plus grand bien. Les Television Personalities sont nés… ou presque. Part Time Punks, premier succès indépendant de l’histoire du rock anglais, s’écoulera à plus de 10.000 exemplaires, la plupart emballés à la main par la famille Treacy dans leur petit appart de Kings Road. 

En attendant d’être une star, Daniel travaille comme coursier pour sa mère, une des meilleures blanchisseuses de Maida Vale, au centre de Londres. Ses plus gros clients : le label de Led Zep, où elle le fait embaucher en menaçant le manager de cramer ses chemises. Daniel n’y livrera pas que des paquets de linge propre ou sale. 

Dreamworld, c’est le monde bien réel, farfelu et rêvé d’un esprit hyper créatif, hyper sensible et aussi tourmenté, la vie et la presque fin d’un des plus grands génies négligés de l’histoire de la pop music. 

Dans la vie tumulteuse de Daniel Treacy, on croise en chair et en os Jimmy Page, Bob Marley, Paul McCartney, David Gilmour, Wham!, Alan McGee, Kurt Cobain et… David Hasselhof. Les fantômes de Salvador Dali, de Syd Barrett et le héros ouvrier Geoffrey Ingram font également partie de la danse. Dans un Londres reconstitué avec le plus grand soin où le Swinging London laisse la place à l’Angleterre de Thatcher, aux punks et à la longue dépression, il est parfois préférable de s’abriter derrière des rêves d’enfant plutôt que d’affronter le monde réel. 

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